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DPE & passoires thermiques : que faire avant 2028 ?

Publié le 24/11/2025

En France, le marché immobilier est en pleine transformation, et la performance énergétique des logements est devenue un critère majeur pour vendre ou louer un bien. Les logements mal isolés, dits passoires thermiques, sont désormais au cœur des préoccupations légales et financières. Si votre bien est classé F ou G au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), il est essentiel d’anticiper les travaux avant 2028, date à laquelle certaines restrictions locatives entreront en vigueur.

Qu’est-ce qu’une passoire thermique ?

Une passoire thermique désigne un logement qui consomme excessivement d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude, entraînant des factures élevées pour les occupants et un impact environnemental important. Les logements classés F ou G au DPE sont concernés : ils représentent près de 17 % des logements français, et ce chiffre est appelé à diminuer drastiquement avec les nouvelles réglementations.

À partir de 2025, les logements classés G seront progressivement interdits à la location, suivis par les logements F en 2028. Ne pas agir risque donc de rendre votre bien difficilement louable, voire de le dévaloriser considérablement.

Pourquoi agir dès maintenant ?

Plusieurs raisons rendent la rénovation énergétique prioritaire :

  1. Conformité légale : éviter les sanctions et respecter les nouvelles obligations de location.

  2. Valorisation du bien : un logement énergétiquement performant se vend mieux et se loue plus facilement.

  3. Réduction des factures : des travaux d’isolation et de chauffage adaptés permettent de diminuer les consommations et d’améliorer le confort.

Anticiper ces changements est donc non seulement une obligation légale, mais également une stratégie pour protéger votre investissement.

Les actions concrètes à entreprendre

1. Réaliser un audit énergétique

Un audit complet identifie les sources de déperdition d’énergie : toiture, murs, fenêtres, chauffage et équipements. Il permet d’établir un plan de travaux hiérarchisé, en fonction de l’impact sur le DPE et du budget disponible.

2. Améliorer l’isolation

L’isolation est souvent le levier le plus efficace :

  • Toiture : jusqu’à 30 % des pertes énergétiques se produisent par le toit.

  • Murs : l’isolation par l’intérieur ou l’extérieur réduit les déperditions.

  • Fenêtres : le double ou triple vitrage améliore significativement le confort thermique.

3. Moderniser le chauffage et l’eau chaude

Remplacer une vieille chaudière par un équipement performant (chaudière à condensation, pompe à chaleur) réduit la consommation énergétique. Installer un chauffage régulé ou des programmateurs contribue également à l’efficacité globale du logement.

4. Profiter des aides financières

De nombreuses aides permettent de réduire le coût des travaux : MaPrimeRénov’, éco-prêt à taux zéro, TVA réduite, aides locales… Elles rendent la rénovation accessible et rentable sur le long terme.

Planifier et prioriser

Pour réussir sa rénovation énergétique, il est important de prioriser les travaux les plus impactants sur le DPE et d’échelonner le reste selon le budget. Cette stratégie permet de valoriser rapidement le bien tout en respectant les contraintes financières.

Conclusion

Les passoires thermiques représentent un risque pour les propriétaires, mais aussi une opportunité de valorisation. Agir avant 2028 permet de sécuriser vos revenus, de respecter la loi et d’améliorer le confort des occupants. Un logement performant attire plus facilement acheteurs et locataires, et constitue un investissement durable.

Pour optimiser vos démarches, n’hésitez pas à contacter votre agence CENTURY 21, qui vous accompagne dans l’évaluation de votre bien et la mise en place d’un plan de rénovation énergétique adapté à votre budget et vos objectifs.

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